La France sous le macronisme


Sous Emmanuel Macron, la France n’est plus une puissance de premier plan. D’autres États sont désormais les médiateurs de la diplomatie internationale. Jusqu’à quand ?

VERBATIM

Vous serez rétablis dans votre dignité. Vous serez rétablis dans votre identité, votre souveraineté de pays libre également. Et nous entamerons une politique très différente de ce qui a été fait, là, depuis six ans avec le macronisme, mais, en réalité, qui est une continuité de ce qui se faisait avant, et une continuité en pire à chaque fois.

Parce que, je ne sais pas ce qu’en pense chacun. Et chacun peut avoir l’opinion qu’il veut. Mais on se prend parfois à regretter certains présidents qui étaient nos adversaires politiques.

Quand on voit la dégringolande entre Giscard d’Estaing et, actuellement, Macron (qui d’ailleurs est un peu un continuateur de Giscard), cette dégringolade de l’influence internationale de la France, de la place de la France dans le monde, de la place de ce pays dont on ne sait jamais très bien maintenant  s’il est sixième, septième, peut-être huitième puissance mondiale, intercalée quelque part entre l’Indonésie et le Brésil, certainement — c’est vous dire à la fois notre dégringolande et la montée de ces pays — ces quarante ans de dégringolade économique en termes de puissance industrielle, parce que nous avons désindustrialisé, en termes de puissance agricole, parce que nous avons trop fait confiance à l’échelon européen, à la Politique agricole commune (PAC)…

En termes internationaux, vous voyez bien, actuellement, dans la guerre russo-ukrainienne qui se joue, non seulement la France n’est pas un acteur, n’est pas un médiateur, n’a pas le poids diplomatique que son histoire devrait légitimement lui donner. Mais une puissance comme la Turquie a cette légitimité, capacité de médiation, capacité diplomatique qui devrait nous revenir.

La Turquie est un acteur. La France n’est plus un acteur. Ces quelques mots résument encore une fois notre dégringolade et l’émergence d’autres puissances qui sont, véritablement, nos rivales dans ce monde multipolaire qui émerge.

Et on se plaît, comme cela (je ne sais pas vous), en considérant Macron et les présidents qui étaient avant, à regretter ce qu’a pu  être la France parfois sous Chirac, un peu sous Mitterrand, un peu sous Giscard, pas tellement  sous Sarkozy et Hollande, je vous concède. Mais on se plaît comme ça à considérer le macronisme  à l’aune de ce qu’il y avait avant.

89 députés du RN pour vous défendre !

Éditorial de RN44 infos n° 01 (automne 2022)


À la suite de l’élection présidentielle, les Français viennent de confirmer l’orientation politique qu’ils souhaitent donner au pays. Lors des élections législatives de juin, ils ont ainsi massivement plébiscité le Rassemblement national, désignant 89 députés issus de cette formation et de son allié, l’Avenir français. Ce faisant, le RN est désormais la première force d’opposition au président Macron à l’Assemblée.

Les mélenchonistes de la « Nouvelle union populaire », éclatés en sous-blocs et ne parvenant pas à se mettre d’accord sur les grands sujets de politique intérieure et extérieure — des institutions européennes au nucléaire, en passant par leur rapport à la désormais superpuissance chinoise — ne peuvent sérieusement prétendre être l’opposition au macronisme. Ils ne sont en rien ses opposants, eux qui ont appelé à voter Macron au second tour de la présidentielle, selon la logique éculée du barrage. Cette « gauche-castor », qui n’existe que pour construire des barrages, n’est en rien le recours face au macronisme.

Marine Le Pen et ses députés, eux, n’accompagnent pas la politique d’Emmanuel Macron. Ils la combattent ! Par l’opposition constructive qu’ils forment désormais véritablement à l’Assemblée, avec des effectifs décuplés, la constitution d’un véritable groupe d’élus et la nomination à deux vice-présidences (accordées à Sébastien Chenu et Hélène Laporte) les députés du RN sont les seuls à défendre les grands enjeux, autant ceux qui concernent la souveraineté et l’identité de la France que le quotidien des Français, face à la cherté de la vie.

Cette victoire est aussi la vôtre. Elle est celle des 66 000 électeurs de la Loire-Atlantique ayant voté pour les candidats du RN aux législatives, doublant presque nos résultats en cinq ans. Ils sont en effet de 15 % dans la région nazairienne, 16 % dans la Presqu’île, 17 % dans le Castelbriantais, et jusqu’à 18 % dans le Pays de Retz. Les progressions sont donc réelles, y compris dans l’Ouest. La Loire-Atlantique n’est maintenant plus une terre de mission. Elle devient une terre de conquête. Et parce que les 89 élus RN se savent être élus de la Nation, ils défendront y compris les habitants de notre département !

Gauthier Bouchet

Implanter le RN en Loire-Atlantique


Là où, en Loire-Atlantique, au premier tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen a réalisé 25, 30 ou 33 % des votes (comme à Donges), ne regardons plus ces scores sans agir. Implantons-nous ! Constituons des équipes militantes, puis des listes aux élections locales.

VERBATIM

À plus long terme, nous avons naturellement l’ambition de nous implanter bien sûr dans la circonscription, mais plus particulièrement à Donges. Parce que, comme je l’ai dit dans une précédente réunion (je ne sais pas si vous étiez là ?), on ne va plus se contenter de regarder les trains passer, maintenant.

Dans un certain nombre de communes, on fait des scores invraisemblables. On nous explique que le RN serait dans une terre de mission dans l’Ouest, et en Loire-Atlantique en particulier. Nous disons nous que c’est une terre de conquête et pas une terre de mission.

On nous explique que le RN fait un certain nombre de scores importants dans un certain nombre de villes de Brière, de l’Estuaire, du bassin industrialo-portuaire, un peu plus au Nord également, vers Saint-Joachim, Crossac, Saint-Malo-de-Guersac. Dans toutes ces communes, nous faisons des scores qui maintenant au premier tour dépassent le quart des voix. On dépasse partout 25 % dans ces communes, parfois 30. Et maintenant dans une commune comme Donges, nous sommes à 33 % au premier tour de l’élection présidntielle : c’est-à-dire + 10 points en cinq ans.

Dans une commune comme Donges, on ne peut plus laisser les trains passer simplement en commentant les scores sans y présenter des candidats. Il faut qu’aux élections locales qui viendront dans trois ans pour élire le nouveau maire de Donges, il y ait en piste un liste Rassemblement national, je ne sais pas, en tout cas, qui représente la vision locale que nous avons sur des sujets comme la raffinerie ou d’autres sujets, pour Donges : une liste RN et apparentée.

C’est un défi dont nous posons en ce moment les jalons, au lendemain de cette élection présidentielle. On voulait voir tout de même les résultats de l’élection présidentielle avant de bien y réfléchir. Mais quand même, 54 % des voix, c’est quelque chose dont il faut bien prendre en compte. Cela veut dire qu’il y a quand même une demande locale de réponses qui sont apportées par Marine Le Pen et le Rassemblement national.

Sur le décès de Christophe Bouhier

Communiqué


Nous avons appris avec regret le décès, lundi soir, de Christophe Bouhier, à l’âge de soixante-quatre ans. Adhérent du Rassemblement national à Vair-sur-Loire (près d’Ancenis-Saint-Géréon), dentiste de profession, il avait été secrétaire départemental adjoint de notre mouvement, entre 1993 et 1998.

De Christophe Bouhier, nous gardons le souvenir d’un militant impliqué, persévérant — trente-sept ans d’adhésion au FN-RN — et bienveillant à l’égard du mouvement, pour lequel il fut par ailleurs un régulier et généreux donateur, aidant aux campagnes électorales des uns et des autres. Le Rassemblement national (RN) de la Loire-Atlantique adresse à sa famille et ses amis ses plus sincères condoléances.

Gauthier Bouchet

Briérons, maîtres chez eux : pas de parc national !

Communiqué


Ces dernières semaines, plusieurs centaines de personnes se sont réunis au port de Rozé, à Saint-Malo-de-Guersac (Loire-Atlantique), pour protester contre l’éventualité d’un projet de parc naturel national en Brière. Ces manifestants, dont une grande majorité de pêcheurs et chasseurs, ont mis en avant le fait que le marais, propriété indivise de ceux y habitant depuis le XVe siècle, devrait, selon eux, le rester ; qu’inversement un projet de parc national irait à l’inverse de ce principe, contraignant les habitants des communes briéronnes dans leur vie quotidienne.

Soucieux de défendre les intérêts patrimoniaux et culturels de la Brière, le Rassemblement national (RN) soutient le mouvement de contestation contre un éventuel projet de parc national. Nous considérons que le parc naturel régional – dans lequel nous siégeons – offre le cadre idéal et suffisant de gestion pour le marais, garantissant une bonne association des riverains et associations de pêche et chasse, dont nous reprenons d’ailleurs l’analyse lorsqu’ils affirment, par la voix de Denis Dabo, président de la Fédération départementale des chasseurs, qu’il n’est « pas besoin d’un parc national avec de nouvelles contraintes ».

Gauthier Bouchet

Méthaniseur de Corcoué : moratoire !

Communiqué


La commune de Corcoué-sur-Logne, en Loire-Atlantique, doit accueillir un projet de méthaniseur dit « géant ». Cette qualification n’est pas excessive, car il serait cinq fois plus gros que le plus grand méthaniseur français existant à jour. D’aucuns évoquent le passage futur sur le site de deux cents camions par jour : la coopérative agricole à l’initiative du projet, pour s’en féliciter, les associations environnementales et de riverains pour s’en inquiéter.

La Commission nationale du débat public (CNDP) elle-même conteste, sinon le projet bien sûr, sur lequel elle n’est pas amenée à se prononcer, au moins, les conditions de la concertation citoyenne préalable à ce projet. En effet, comme dans la plupart des projets industriels de grande ampleur, la population semble mise de côté. Mais elle ne sera décisionnaire de rien : le rapport de la CNDP, diffusé en mai dernier, évoque ainsi le fait que « les rencontres et les ateliers ne semblent pas avoir permis de dégager un consensus sur l’opportunité du projet », que « des désaccords profonds se sont fait sentir sur l’intérêt du projet pour le territoire ».

À la lecture de ces témoignages, le Rassemblement national (RN) de la Loire-Atlantique ne peut qu’être confortés dans son opinion initiale. Rappelons qu’en mai 2021, par la voix d’Hervé Juvin, candidat tête de liste du RN aux élections régionales dans les Pays de la Loire, et de nos candidats à l’élection départementale dans le canton de Saint-Philbert-de-Grandlieu. Les attentes de nos concitoyens ne sont pas celle d’unités géantes de méthanisation ; ces attentes sont, éventuellement, celles de petites unités et sont, en tout état de cause, celles de la concertation systématique comme préalable de tout grand projet industriel, éventuellement, par le référendum d’initiative citoyenne (RIC).

Le RN de la Loire-Atlantique demande donc à ce que le projet de méthaniseur de Corcoué fasse l’objet d’un moratoire pour le moment, puis d’un RIC préalable. Nous prenons d’ailleurs au mot Lydie Bernard, vice-présidente à l’agriculture du conseil régional, exprimant, ces derniers jours, qu’il s’agit là d’un d’un projet territorial, « qui ne pourra pas se faire sans une adhésion territoriale » : donc acte !

Gauthier Bouchet