Les angles morts de l’agence d’urbanisme

Communiqué


Mardi soir, au conseil de la CARENE, était voté en délibération n° 14 le subventionnement annuel de l’Agence de développement durable nazairienne (ADDRN), plus de 110 millions d’euros notamment attribués dans le cadre d’une convention partenariale. Seul le Rassemblement national (RN) a voté contre cette subvention et cette convention, seul, contre cinquante-six élus favorables. Cette convention ADDRN-CARENE montre en effet certains angles morts, des problèmes dont souffre l’agglomération nazairienne et estuarienne, tout en s’obstinant à un diagnostic biaisé sur le logement, l’industrie et la santé.

À propos du logement, le RN a rappelé que la priorité, selon lui, consistait en la demande de la priorité nationale. Nous souhaitons que les logements soient octroyés aux Français d’abord ; a fortiori, les logements sociaux. Notre formation politique est également soucieuse qu’un élu d’opposition siège au comité d’administration du bailleur social SILENE.

Sur l’industrie, le RN a rappelé l’inquiétude d’un grand nombre de Français — milieux économiques y compris — face à l’extension du travail détaché est-européen, qui comprime les salaires à la baisse, sans participer à nos cotisations sociales. Or, nous constatons que l’ADDRN, associée à la revue Place publique (proche du Parti socialiste) s’évertue à présenter un visage naïf sinon utopique du travail détaché dans la région nazairienne. A contrario, notre mouvement a réitéré son souhait d’abroger la directive détachement, qui menace l’activité des chantiers navals.

Concernant la santé, le RN a rappelé que les déserts médicaux gagnaient partout du terrain. Dans la ville de Saint-Nazaire, les difficultés se font sentir pour accéder à un médecin généraliste. C’est sans parler des déserts médicaux aux marges immédiates de notre agglomération, à Campbon et, plus encore, à Quilly, absents du débat malgré l’alerte donnée l’an dernier par l’Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire.

Résolument, les habitants de la région nazairienne et de l’Estuaire méritent mieux que des conventions-bidon, qui n’ont de « partenariales » que le nom. Qui devraient être les premiers partenaires de David Samzun et des vice-présidents de la CARENE, maires des neuf autres communes membres ? Eh bien ! Ce sont leurs administrés, à qui devraient être prioritairement accordés l’accès au logement, aux emplois, à la santé.

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