Le FN avait prédit la crise des chantiers navals

Tribune pour Saint-Nazaire le magazine, octobre 2016

Les chantiers navals de Saint-Nazaire risquent d’être vendus. Or, il faut remarquer combien, alors qu’est achevée cette tribune (le 6 septembre) le PS reste aux abonnés absents. Il n’a toujours pas réagi face à la crise des chantiers navals. Il se tait, comme sur tous les sujets d’intérêt communal ou national.

« Ça va mieux » ? Non. Car les annonces de commandes ne changent rien à deux crises de fond.

Premièrement, nos chantiers navals sont dirigés par un conglomérat sud-coréen — STX — et, en cela, n’appartiennent plus à ceux, travailleurs français, qui les font vivre. Ce ne sont plus les Chantiers de l’Atlantique, mais ceux de la mondialisation !

Deuxièmement, ces mêmes travailleurs sont concurrencés par une main-d’œuvre détachée, venue d’Europe de l’Est, payée à vil prix et ne finançant pas notre système de protection sociale. C’est le refus de la préférence nationale, au profit de la préférence étrangère !

Ferme dans sa politique d’indépendance nationale, le FN refuse que nos industries stratégiques, comme les chantiers navals de Saint-Nazaire, retombent entre des mains étrangères. Et nous nous interrogeons désormais sur la participation de l’État dans le futur actionnariat des Chantiers. Aujourd’hui, l’État est actionnaire à 33 %. Il doit devenir majoritaire, à 51 %. C’est-à-dire qu’il faudra une nationalisation partielle. Depuis 2013, le FN avait prédit cette crise, et sa solution.

0 comments

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *