Disparition de Philippe Bescond-Garrec

Communiqué


Nous avons appris ce samedi après-midi la disparition de notre camarade Philippe Bescond-Garrec. C’est un ami cher et l’un de nos meilleurs militants qui s’en va, assurément un grand choc pour la section nazairienne de notre mouvement et très au-delà d’ailleurs, car Philippe était connu et apprécié au sein de notre fédération. Nous mènerons les combats futurs avec une motivation nouvelle, celle d’avancer pour lui donner les victoires qu’il n’aura pas pu toutes voir de son vivant.

Né en mars 1957 à Saint-Nazaire, Philippe Bescond-Garrec fut très tôt passionné par les lettres et la musique, de même que la Bretagne, qui figurera parmi ses grands engagements politiques. Il avait diffusé cet intérêt pour la bretonnité au sein de notre section, et grâce à lui cette conscience bretonne perdurera dans l’intimité de nos cœurs comme dans nos actes de femmes et d’hommes publics. « Monté sur Paris » lorsqu’il était un jeune adulte, il avait travaillé plus de vingt ans au prestigieux hôtel Intercontinental. Il s’y révéla comme l’homme qu’il ne cessa jamais d’être : prévenant et affable, élégant, toujours courtois et forcément, au contact du monde, d’une grande ouverture d’esprit. Ce dernier trait — la tolérance — était la signature de Philippe, sans doute sa qualité la plus aiguë.

Revenu à Saint-Nazaire il y a quelques années, il avait dû affronter l’intolérance des autres. Une ancienne élue de gauche s’était « distinguée » en lui assénant des insultes homophobes, en 2015. Philippe ne s’était pas démonté, lui qui, quelques mois auparavant, avait fait front lors d’une manifestation d’ « antifas », devant un cortège hostile. Militant de terrain, il s’était porté volontaire sur la liste de Jean-Claude Blanchard à l’élection municipale de Saint-Nazaire, en septième position. Avec notre entrée à la Mairie, nous lui devons aussi la plus grande part de notre mobilisation et de nos succès aux départementales de l’année suivante, dans les cantons nazairiens.

Ses engagements extrapolitiques — notamment au sein de l’association Riposte laïque — témoignaient de plus d’une volonté de s’investir au-delà des seuls élections, celle d’un républicain exigeant sur les questions d’égalité, de droits des femmes et de méritocratie, sensible également au bien-être animal. Les tribunes de Philippe faisaient mouche sur Internet et ses colères, vives bien que rares, étaient toutes entières dirigées contre les injustices du temps.

À sa famille et à ses proches, le Rassemblement national (RN) de Saint-Nazaire adresse ses plus sincères condoléances. Nous conserverons Philippe en mémoire, gardant à l’esprit nos bons moments militants.

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