Sur l’issue du « procès de l’Aïd »

Communiqué


Pour avoir rédigé en 2016 un communiqué de presse imputant malencontreusement à une association musulmane l’organisation d’un sacrifice au gymnase Fogel de Saint-Nazaire, Jean-Claude Blanchard, conseiller municipal et conseiller régional, était depuis poursuivi en justice par cette même association. Le grief des plaignants était que monsieur Blanchard, en évoquant un sacrifice, ait accusé non des particuliers, mais une religion. Or, la Justice vient de lui donner raison.

En effet, notre élu s’est ému d’une pratique — le sacrifice de l’Aïd el-Kébir — malgré son erreur d’appréciation manifeste sur le lieu du sacrifice. Il n’a pas voulu viser « la communauté musulmane dans son ensemble ou un groupe de personnes à raison de son appartenance à la religion musulmane ». C’est ce que vient de déterminer avant-hier la Cour de cassation dans un arrêt rejetant toute hypothèse de diffamation raciale ou religieuse.

Le Rassemblement national (RN) de la Loire-Atlantique se félicite de cet arrêt de la Cour. Il tranche en effet définitivement un procès vieux de trois ans, enclenché en dépit de la mauvaise foi de l’association plaignante, associée — on ne sait pourquoi, si ce n’est pour des raisons financières — à la Ligue des droits de l’homme et du citoyen, et au Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples. Au reste, le RN demeure dans le vrai concernant sa dénonciation de l’époque de l’abattage rituel musulman en général et de l’Aïd en particulier, estimant que, tant pour des raisons sanitaires, de bien-être animal, et culturelles, cette manière de faire n’est pas la nôtre.

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