Hollande trahit la parole de la France

Communiqué de presse


Par voie de communiqué, François Hollande, président de la République française, a décidé hier après-midi de retarder l’autorisation d’exportation vers la Fédération de Russie du BPC Vladivostok, actuellement stationné au port de Saint-Nazaire. Pour justifier son choix, le président invoque « la situation actuelle dans l’Est de l’Ukraine ».

Nous prenons acte de cette décision présidentielle, en nous en désolant bien sûr. Une fois encore, quelle image calamiteuse donne François Hollande de la France, pour elle-même et les pays étrangers, a fortiori nos partenaires commerciaux… Qui osera désormais commercer avec un pays si rétif à s’engager durablement dans des contrats industriels, parce que regardant scrupuleusement l’étiquette politique de ses interlocuteurs ?

Les choix géopolitiques de monsieur Hollande sont d’autant plus hypocrites à l’heure où les États-Unis et le Royaume-Uni coopèrent pleinement avec la Russie, les premiers dans le cadre d’une synergie des géants pétroliers ExxonMobil et Rosneft en mer de Kara, dans l’Arctique, le second… par des contrats d’armement que pourtant il refuse à la France.

Que dire, enfin, de l’impact pour Saint-Nazaire, ville de chantiers navals en perdition, et a fortiori le quartier ouvrier de Penhoët, pour qui la commande des deux BPC, en 2011, représentait une manne inespérée d’emplois industriels ? Tout cela ne pèse pas d’un poids décisif dans la balance pour François Hollande, qui consent à menacer de chômage beaucoup de Nazairiens, en plus de couvrir la France de ridicule et d’affaiblir son indépendance parmi les Nations.

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